mardi 30 juillet 2019

Le lac Skadar... sous la pluie

Pressé de fuir Budva, je file vers Virpazar, ville touristique au bord du lac Skadar. Tout commence bien, je me trouve un camping avec une super belle vue... Et là ça tourne à la pluie...

D'abord un peu de pluie, qui mouille bien quand tu fais du vélo autour du lac... puis beaucoup de pluie, avec de l'orage. Et là le camping s'innonde...

Au total, deux jours de pluie sur les deux jours de visite, avec quand même quelques promenades proches pendant les éclaircies. Et le reste du temps dans un hôtel qui a bien voulu récupérer en urgence tout les gens du camping
Reste que ça créé des liens avec les autres touristes, et ça stimule la créativité pour faire sécher ses affaires (dont ma tente) dans la chambre d'hôtel !

lundi 29 juillet 2019

Budva

Mais qu'est ce que je suis allé faire à Budva ???

Initialement sûrement touristique pour sa ville fortifiée, c'est maintenant surtout la capitale locale du tourisme de masse.

Il faut y reconnaître une certaine organisation : les hôtels sont en ville, entre eux et la plages sont situés les fast food, et sur les plages des parasols attendent leurs heureux locataires dès 8h00. Et quand le bronzage et le temps de baignade est terminé, de nouveau repas dans un restaurant de taille industrielle, et fin de soirée en boîte de nuit extérieure ou intérieure selon les préférences...

Bref, un mode de vie à part entière, qui laisse beaucoup de place pour visiter la vieille ville dans la journée à ceux qui le veulent (on y bronze moins bien et le string est interdit dans les églises, ça limite l'intérêt !) mais pas beaucoup de calme pour dormir la nuit !

Kotor

A quelques encablures de Perast s'étant la ville de Kotor, qui a donné son nom au secteur.
Bien plus développé, la culture semble tenir une place importante, avec la vieille ville fortifiée évidemment, mais également grâce à des concerts dans les rues, des expositions...
Le ville est ainsi agréable à visiter et semble satisfaire tout le monde, que ce soit les adaptes de plage ou les accros à l'histoire.

vendredi 26 juillet 2019

Perast

Perast, c'est un peu l'endroit de bord de mer où on a rangé une bonne partie des riches du coin pendant ces derniers siècles. C'est donc une ville composée de trois rangées de maisons à flanc de falaise (pour que tout le monde ai vu sur mer), sauf qu'au lieu de maison on parle de palais...
Sans les compter, il y aurai eu au maximum 200 palais, et plus de 50 églises. Le style des italiens est bien marqué (étonnamment) c'est agréable de s'y promener.

Un peu plus loin au large sur une île, une superbe petite église orthodoxe. Et pour parfaire le tableau, les montagnes tout autour.

Bref, une très belle ville à visiter. Et c'est loin d'être désagréable de pouvoir se mettre à l'eau depuis n'importe où dans la ville en casde coup de chaud !

Tentative de PPT

Qu'est ce que le PPT ? Une des deux grands treks du Monténégro, 180 kilomètres de montagne longeant la côte du haut des chaînes de montagnes et différents parcs nationaux.

Programme très alléchant, promesse de beaux paysages... C'est donc acté, je tente !

La différence entre le papier, les photos et la réalité, c'est quand même un niveau de difficulté élevé, possiblement sous estimé...

Pour résumer :

Le premier jour, lever aux aurores pour in départ de Herceg Novi, à pied. Longue, très longue ascension jusqu'à un gîte de haute montagne... Déjà bien fatigué alors que c'était la partie facile, je découvre les orages locaux : violents, mais très brefs.
Sur conseil d'un guide local, je change mon itinéraire pour contourner l'ascension du sommet (très technique, il me dit que c'est dangereux avec un sac à dos...) et me retrouver à marcher à travers champs et montagne pendant encore 4 heures... Ça ne monte plus trop, mais ça mériterait un bon coup de debroussailleuse, le chemin est difficile à trouver !
C'est épuisé que j'arrive à ma 1ere étape, où je me trouve un hôtel-restaurant heureusement.

Deuxième jour, ascension progressive jusqu'à un gîte de haute montagne le matin. Enfin la vue est dégagée et je peux profiter du paysage en montant, c'est agréable ! Arrivé tôt sur place, petit déjeuner avec vue sur les massifs montagneux, avant de reprendre une longue descente de 4 heures pour rejoindre des ruines où je m'arrête planter ma tente. Pas de quoi se reposer, le temps de trouver le point d'eau, de faire la lessive, tirer de l'eau fraîche... bref, toutune organisation. Le tout en ne pensant surtout pas aux ours qui vivent dans le coin, parce que la maison la plus proche est bien loin en cas de problème !

Troisième jour, chemin entre les sommets pendant plusieurs heures, vraiment superbe. Progressivement, la mer apparaît en contre-bas. Petit problème : après quatre heures de marche le matin, la fatigue commence à vraiment se faire sentir, notamment quand le "chemin" se transforme en amas de broussailles pendant deux heures... Après avoir cherché toute ma motivation, je décide tout de même de finir la journée plutôt que de redescendre. Chemin superbe, à flanc de falaise, au dessus de la mer, mais en plein soleil. C'est magnifique... mais pour la 1ere fois je suis presque à court d'eau (3 litres bus en deux heures) et là c'est le stress pour trouver une citerne rapidement alors qu'elles sont très éloignées. Enfin tout se passe bien, je fini par remplir dans un champ à bovins et fini ma marche doucement. Bivouac en sommet de falaise, avec une vue imprenable, et toujours totalement seul.

Enfin après ces trois jours, la fatigue est trop importante, je décide de redescendre vers Perast, 700 mètres plus bas que mon bivouac. Chemin encore une fois envahi de mauvaises herbes, donc descente avec force de jurons... L'arrivée au bord de mer a fait plaisir !

dimanche 21 juillet 2019

Dubrovnik (again)

Légèrement plus mature (et non pas plus vieux évidemment) que lors de mon premier passage, c'est avec un peu plus d'intelligence que je profite de la ville cette fois ci.

Hors de question de prendre un bus à 4h00 du matin pour y aller donc, c'est plutôt plutôt sur un rythme tranquille que la journée se passe : nage en mer au lever, café, marche, glace, marche, gâteau... C'est fou comme la ville est plus agréable quand on a dormi !

Pour le reste les monuments n'ont pas changés, le tour des remparts permet juste de mieux les apprécier quand on a les moyens d'en faire le tour. Et ils donnent un perchoir inégalable pour observer, entre incompréhension et désarroi, les "game of thrones tours" : mais si, John Snow est passé par là, posez comme lui ! Et là si vous imaginez bien un dragon s'est sûrement posé...).

Entre histoire et analyse sociologique, une journée de vacances quoi !

samedi 2 février 2019

Deux jours au Sundarban national park

Plus grande mangrove au monde, et cachant quelques tigres royaux, le parc de Sundarban se situe à quelques heures de Kolkata. J'ai donc pris la décision de me mettre au vert quelques jours via un tour organisé.

Les journées y ont été longues et chargées ! Au programme de la première journée : trois heures de bus puis deux heures de bateau pour arriver dans le village où nous logeons, sur une île. De là, visite du secteur à pied, avec spectacle de combat de coqs au passage (amis des animaux s'abstenir). Puis premier tour en bateau, à marée basse, pour profiter un peu du coucher de soleil, se faire une bataille de boue et marcher un peu dans la gadoue. Au retour, un peu de musique traditionnelle, un bon repas et de nouveau bateau de nuit : petit moment de détente à regarder les étoiles et à faire des mouvements dans l'eau pour y faire s'illuminer le plancton phosphorescent. Très marrant, de vrais gosses dans le bateau à chasser le plancton !




Second jour beaucoup plus détendu. On rentre dans le vif de la visite de la réserve animalière. Au décours des huit heures de bateau moteur, on profite (beaucoup) du paysage, on mange, on somnole et on essaie surtout d'apercevoir un tigre sur les berges de la mangrove. Peine perdue évidemment, mais nous aurons croisé quelques beaux crocodiles, des biches et des sangliers sans compter des oiseaux. C'est déjà ça de pris !
Bref, deux jours loin de la ville et de son bruit permanent, c'est reposant mais pas totalement !

mercredi 30 janvier 2019

Rajgir / Nalanda


Petite étape de quarante huit heures dans le secteur de Radjir, petite ville (vraiment petite) n'ayant pas trop l'habitude des touristes blancs et pourtant entourée de sites historiques. Bon certes pas forcément passionnants, le reste de mur d'une ancienne prison où le fils d'un roi aurait emprisonné son père (qui du coup est devenu le père du roi, n'étant plus roi lui-même) on s'en moque un peu (et de toute façon personne n'a compris cette phrase).
Le principal site d'intérêt est plutôt l'ancienne université Bouddhique de Nalanda, une des premières au monde. Enfin ce qu'il en reste, à savoir encore de jolies ruines même si on a maintenant du mal à deviner les restent des bouddhas. Le site étendu, dans la campagne, permet de trouver un peu de calme ce qui est agréable ! Et les ruines restent impressionnantes, même si à l'avenir je conseillerai aux indiens de construire leurs monuments autrement qu'avec des briques recouvertes de stuc. Parce que du coup au bout d'un moment, ben il ne reste que des briques. Et les briques, ça fait moins rêver que de jolies décorations (Enfin c'est un avis personnel).
L'autre lieu important, c'est l'ancien site où bouddha enseigna à ses disciples (Enfin si j'ai bien compris) : au sommet d'une des  cinq collines de la ville. Reste à choisir entre l'ascension à pied au milieu des singes et des vendeurs, ou en téléphérique. Dans tout les cas si vous arrivez vivant en haut (c'est la règle pour l'instant), la vue est dégagée sur la campagne environnante, c'est agréable.
Et pour se remettre de tout ça, il y a les sources d'eau chaude... dans lesquels je ne me suis pas baigné, la "proximité" des autres personnes dans le minuscule bassin m'ayant quelques peu découragé, ainsi que la question de savoir où serai mon portefeuille après une telle expérience.
Bref, après toutes ces visites, retour pour moi à Kolkata par quatorze heures de pur bonheur en bus ! Parce que oui, sur le coup j'étais déçu d'être sur une plage assise, avec mon sac entre les jambes. Du coup, j'ai sauté sur l'offre de passer dans une couchette au-dessus : terrible erreur ! Dans n'importe quel autre pays du monde ça aurait pu être bien, mais pas là. La route était tellement bien que j'ai eu l'impression pendant tout le long qu'on montait/descendait sur un trottoir, à pleine vitesse, toutes les tentes secondes. Autant dire qu'en étant assis  ça secoue mais on peut se calmer. Allonger, ça devient complexe... Plus jamais de bus !

samedi 26 janvier 2019

Bodhgaya

Poursuite du voyage mais changement de religion ! Après un train de nuit puis un petit trajet en rickshaw, me voilà arrivé dans le premier lieu de pèlerinage bouddhiste : Bodhgaya, la ville où se trouve l'arbre sous lequel le Bouddha a atteint l'illumination.
C'est donc sans grande surprise qu'on retrouve toute les communautés bouddhiques dans le secteur. Chacun y va de son temple selon l'architecture traditionnelle de son pays. C'est comme un musée du temple bouddhiste à ciel ouvert : tout les cinquante mètres un nouveau temple, une nouvelle façon de figurer Bouddha, le tout se ressemblant toujours un peu mais n'étant jamais parfaitement identique.
Le clou du spectacle reste cependant le site de l'arbre, avec son immense temple construit à côté. Parce que l'arbre seul évidemment n'aurait pas valu le détour, du coup des stupa ont été érigés partout autour, et un immense bâtiment y a été accolé. Il faut admettre cependant que le lieu est agréable et serein, et propice à la méditation !
Le reste de la ville n'apporte pas grand chose, si ce n'est un peu du calme de la campagne et pleins de boutiques spécialisées pour plumer les moines venus en pèlerinage. C'est assez marrant à voir.
Maintenant, reste à répondre à une question : comment faire pour atteindre l'illumination dans un endroit entouré d'indiens bruyants, de mendiants te faisant chier toute les deux minutes, de chiens galeux venant te renifler toutes les minutes, et de hordes de moustiques qui te vident de litres de sang à la minute ? J'ai un doute sur le fait que le prochain bouddha voit le jour ici !


jeudi 24 janvier 2019

Allahabad / Kumbh Mela

Passons outre l'arrivée fastidieuse sur les lieux du festival et plantons plutôt le cadre : un bord de fleuve (enfin de deux fleuves puisqu'on est à l'embouchure de l'un dans le Gange), des milliers d'indiens dans des tentes au bord de l'eau (des dizaines de millions les jours de grand bain...), des routes faites pour l'occasion avec des lampadaires, et des mini temples montés partout, plus ou moins avec des séminaires organisés dedans. Le tout avec sa propre police, ses distributeurs, ses stands de nourriture...
Le Kumbh Mela, c'est le plus gros rassemblement au monde, organisé pour venir se baigner dans le Gange à des dates précises, tout les 12 ans (et à minima tout les 6 ans, ce qui est le cas cette année).
C'est donc l'occasion de voir des religieux ayant presque atteints le statut de saint, de participer à un séminaire de méditation dirigée, de découvrir ce que les stands ambulants indiens peuvent regorger de choses insolites... Mais aussi d'écouter des champs religieux à n'en plus pouvoir pendant que des gens s'immergent dans le fleuve.
Et à la question : l'ai-je fait ? La réponse est non, je ne tiens pas à mourir jeune, ni à avoir une diarrhée carabinée..
(Pour mémoire, 100 km en amont ils incinèrent 200 morts par jour à Varanasi, et d'après vous ou jette-t-on les restes des bûchers ?)
Le reste de la ville n'est pas franchement passionnant : quelques tombes Moghols, un fort non visitable grâce aux militaires. Ça permet cependant de remettre les choses en place en visitant la ville : oui la maltraitance et le travail des enfants est tout à fait normal ici, et non il n'y a rien de choquant à ce qu'ils cherchent dans les déchets avec les chiens, les vaches et les cochons. Bref, l'Inde reste l'Inde, avec ses bons et ses mauvais côtés !


Les bons plans de voyage...

Aujourd'hui, dans les bons plans de voyage : comment passer une journée chiante se terminant de façon improbable en Inde.
La première chose à faire, c'est de se lever très tôt, vers 5h45 du matin pour aller faire un tour de bateau sur le Gange (on passe le conflit avec les propriétaires de l'hôtel qui n'ouvrent pas leurs portes si tu ne fais le tour avec leur bateau). Jusque là tout va bien, jusqu'à la première pluie d'orage de la journée, qui nous humidifie un peu...
Retour à l'hôtel pour prendre un thé (et retrouver la bonne humeur qui me manque quand je suis fatigué) et découvrir mes chaussures détrempées par l'orage... et que mon second pull a disparu (ça c'est sûrement ma faute).
Donc départ de l'hôtel vers la gare où je cherche mon bus partout, sous la pluie et dans la boue. Je me retrouve donc humide, avec de la boue partout, sur mon seul pantalon chaud et mon seul pull, et en manque de sommeil.
De là, quatre heures de bus dans les courant d'air, à somnoler, avec mon sac sur les genoux parce qu'on est nombreux, et avec les fenêtres qui se ferment mal (et toujours à la recherche de ma bonne humeur hein, le thé c'est pas efficace visiblement).
Tout ça pour arriver à un autre bus ! Qui me propose de me déposer un peu où je veux mais qui ne comprend pas l'anglais...
Bref, je descend dans un endroit inconnu dans une ville dont je ne connais que le nom : Allâhâbâd, ville de pèlerinage dans laquelle à lieu le plus grand rassemblement religieux du monde en ce moment, le Kumbh Mela.
Bref, étant perdu, je demande à deux ou trois personnes où je me situe, mais personne n'est doué en anglais. Finalement on finit par indiquer à un chauffeur de tuktuk l'adresse de mon hôtel. Et c'est là la grande erreur de la journée, pourtant bien connue : ne jamais monter dans le véhicule d'un mec qui ne fait que semblant de savoir où il va et qui ne sait pas lire une carte ni parler anglais...
À partir de là, les deux kilomètres à parcourir se transforment en épopée : on demande notre chemin à des militaires, qui en profitent pour nous dévier, on se perd, on traverse tout le camp du Kumb Mela (qui ressemble à un énorme festival sur une plage, le long du Gange et de son affluent, sur 17 kilomètres). J'ai beau dire à mon chauffeur que ce n'est pas la bonne direction, il insiste... Je me retiens de le frapper, lui à l'air au bord des larmes, il m'assure que c'est là que je dois aller et moi je lui assure l'inverse, mais impossible de lui faire comprendre. C'est donc avec un bon détour de 15km que nous finissons, après avoir atteint la dernière tente du camp, par revenir en arrière. Un vrai remake de cinéma muet à la Laurel et Hardy !
Et là, le clou du spectacle : saviez-vous qu'on pouvait réserver une tente sur les sites de réservation d'hôtel ? La chambre de la photo devient d'un coup un dortoir de 12 lits, dans une tente, dans un mini camp... Pas de douche, et des voisins indiens qui s'en foutent que tu dormes quand ils rentrent de leur soirée et braillent comme des veaux... Le tout saupoudré de Avé Krishna chanté à fond des les haut parleurs autour du camp.
C'est donc comme ça qu'on finit enrhumé et fatigué dans un lit moite, sous une tente, un plein milieu d'un festival qu'on avait juste prévu de voir de loin, à essayer de s'endormir malgré les chansons religieuses à fond autour du camp et les voisins bruyants !
Les choses intéressantes du voyage dans le prochain article !


mardi 22 janvier 2019

Varanasi

Dans la série des hauts lieux de pèlerinage en Inde, Varanasi tiens une place particulière chez les hindouistes puisque considérée comme leur première des sept villes saintes.
Bordant une rive du Gange, la ville s'est construite autour des ghats, grands escaliers plongeant dans le fleuve d'où les pèlerins viennent se baigner dans le fleuve, y faire un voeux ou une offrande. Et évidemment, se faire incinérer. Certains viennent même dans des dispensaires locaux pour y vivre leurs derniers jours, mourir ici permettant de mettre fin à son cycle de réincarnation.
Mais l'Inde étant toujours complexe, la multitude de ghat et de temples ne parlent pas aux mêmes groupes : les hindous du Sud ont un temple, ceux du Népal aussi... Et tout autour se sont construits une multitude de ruelles, avec leur quota de vaches, de chiens et de singes qui se promènent entre les milliers de passant quotidiens. Tout un univers à essayer de comprendre !

lundi 21 janvier 2019

Kolkata, en bref


Certains restent des semaines à Kolkata, pour s'imprégner du rythme de la ville, de son bruit, de ses contrastes. Personnellement, je n'y serai resté que quelques heures. Ma première étape de la journée, à savoir acheter un billet de train pour la ville suivante, a en effet tellement été un succès que j'ai décidé de partir le soir même avec deux françaises rencontrées au guichet de la compagnie des trains.
En si peu de temps, difficile de juger de la ville mais il en ressort quelques impressions fortes :
- pas de doute on est en Inde, c'est sale, bruyant, les gens se douchent dans la rue, mais aussi toujours parfois beau et surprenant
- pas de doute, ils n'ont pas gardé un bon souvenir des anglais : la plupart des bâtiments officiels des colons ont été largement traités avec mépris, presque réduit en ruine pour certains. Étonnant de voir de l'architecture anglaise avec des arbres qui sortent des fenêtres !
Le séjour au retour devrait être plus approfondi, difficile de battre le record de moins de 12 heures dans une ville !