Petite étape de quarante huit heures dans le secteur de Radjir, petite ville (vraiment petite) n'ayant pas trop l'habitude des touristes blancs et pourtant entourée de sites historiques. Bon certes pas forcément passionnants, le reste de mur d'une ancienne prison où le fils d'un roi aurait emprisonné son père (qui du coup est devenu le père du roi, n'étant plus roi lui-même) on s'en moque un peu (et de toute façon personne n'a compris cette phrase).
Le principal site d'intérêt est plutôt l'ancienne université Bouddhique de Nalanda, une des premières au monde. Enfin ce qu'il en reste, à savoir encore de jolies ruines même si on a maintenant du mal à deviner les restent des bouddhas. Le site étendu, dans la campagne, permet de trouver un peu de calme ce qui est agréable ! Et les ruines restent impressionnantes, même si à l'avenir je conseillerai aux indiens de construire leurs monuments autrement qu'avec des briques recouvertes de stuc. Parce que du coup au bout d'un moment, ben il ne reste que des briques. Et les briques, ça fait moins rêver que de jolies décorations (Enfin c'est un avis personnel).
L'autre lieu important, c'est l'ancien site où bouddha enseigna à ses disciples (Enfin si j'ai bien compris) : au sommet d'une des cinq collines de la ville. Reste à choisir entre l'ascension à pied au milieu des singes et des vendeurs, ou en téléphérique. Dans tout les cas si vous arrivez vivant en haut (c'est la règle pour l'instant), la vue est dégagée sur la campagne environnante, c'est agréable.
Et pour se remettre de tout ça, il y a les sources d'eau chaude... dans lesquels je ne me suis pas baigné, la "proximité" des autres personnes dans le minuscule bassin m'ayant quelques peu découragé, ainsi que la question de savoir où serai mon portefeuille après une telle expérience.
Bref, après toutes ces visites, retour pour moi à Kolkata par quatorze heures de pur bonheur en bus ! Parce que oui, sur le coup j'étais déçu d'être sur une plage assise, avec mon sac entre les jambes. Du coup, j'ai sauté sur l'offre de passer dans une couchette au-dessus : terrible erreur ! Dans n'importe quel autre pays du monde ça aurait pu être bien, mais pas là. La route était tellement bien que j'ai eu l'impression pendant tout le long qu'on montait/descendait sur un trottoir, à pleine vitesse, toutes les tentes secondes. Autant dire qu'en étant assis ça secoue mais on peut se calmer. Allonger, ça devient complexe... Plus jamais de bus !
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