mardi 28 août 2018

Singapour

Dernièrement étape du séjour : Singapour, ville état.

Difficile de décrire la ville en quelques mots. C'est l'Asie par beaucoup d'aspects, mais c'est aussi l'Occident par beaucoup d'autres. C'est une sorte de mégalopole asiatique dirigée par le capitalisme : tout est propre, les routes larges, les trottoirs aussi. La ville est facile à visiter avec des transports en commun organisés. On trouve globalement un centre commercial tout les 50 mètres en centre ville, et à peu près toute grande enseigne qui se respecte à pignon sur rue aussi fréquemment.
À côté de ça, toute l'Asie se retrouve ici avec des restaurants de tout types, du coréen au malais, plus ou moins réunis par quartier.

Ce qui impressionne vraiment reste l'architecture de le ville, qui tend toujours plus vers le spectaculaire et l'altitude. Faire une simple tour n'est plus envisageable, il faut y mettre un jardin sur le toit et un spectacle de sons et lumières au pied !

En bref, une ville passionnante par bien des aspects, culturels comme architecturaux, mais qui semble progressivement avoir du mal à garder le contact avec ses origines au vu de la multiplicité des origines de la population. Difficulté qui se retrouve aussi dans une recherche de maintien de contact avec la nature par des jardins ou des zoos, là où se tenait une jungle il y a 300 ans.

dimanche 26 août 2018

Banda Aceh

24 heures à Banda Aceh, ça suffit à commencer à avoir une idée de ce qu'est une ville traumatisée par les éléments naturels.
De la ville il reste peu, essentiellement la mosquée. Donc les gens ont considéré que c'était un signe, ont essayé de faire leurs deuils après le tsunami et se sont tournés vers la religion. Ça donne ainsi une ambiance très particulière, avec des gens très polis comme partout ailleurs dans le pays, mais parfois limités dans leurs échanges et leurs libertés. Ainsi, interdiction pour les musulmans de marcher dans la rue le vendredi de 12h a 14h, c'est l'heure de la prière. La police veillerai au grain selon notre hôte.

C'est donc une ville sans réelle monuments mais avec une vie très active (marchés, restaurants de rue...) qui reste à visiter, en essayant tan bien que mal de faire avec les habitants (toujours en période de repos après l'Aïd lorsque j'y étais). Passé le musée du tsunami, les bateaux transportés dans le centre ville par le tsunami et la mosquée, peu choses à voir mais une ambiance de ville très agréable malgré tout.

Enfin, en cas de besoin de quitter la ville, quelques très belles plages persistent à porter de bus, ça fait plaisir !

jeudi 23 août 2018

Trois jours à Pulau Weh

Après une courte traversée en ferry, j'atteri accompagné de quelques amis sur Pulau Weh, île dont tout les touristes parlent pour ses fonds marins (et sa facilité d'accès).

On se trouve donc des bungalows en bord de mer, et on commence à organiser notre séjour. Seul problème : c'est l'Aïd Al-Adha. Et dans une zone où la charia est d'actualité, tout le monde reste les règles : pas de commerce pendant 48 heures, voir plus.

C'est donc dans une île morte, sous la pluie, que nous avons tenté de survivre en louant masque et tuba en avance pour plusieurs jours, et en zonant dans le seul restaurant ouvert de la ville.
En vérité, le tableau n'est pas si noir, nous avons bien mangé, bien glandé et fait du snorkeling par nous même devant les hôtels. Il y reste peu de coraux mais beaucoup de poissons, c'est déjà ça de prit !

Reste quand même qu'ils réouvrent les centre de plongée à midi le jour où je pars... Mauvais timing, la prochaine fois j'y ferai attention !

lundi 20 août 2018

J'avais dis plus jamais...

... mais quand on n'est pas organisé, on fait avec ce qu'on a !

Plutôt que de réserver tôt le vol depuis le parc national jusqu'à Banda Aceh, la destination suivante des touristes du coin donc quelques nouveaux amis, j'ai laissé traîné. Vol complet à mon retour de trek dimanche soir (15 places dans un coucou ça part vite faut l'avouer, surtout à la veille du décollage)...

Du coup, restait la solution d'urgence : le bus de nuit ! Autant dire que mon enthousiasme en a pris un coup.
Donc premier trajet depuis Ketambe jusqu'à la ville civilisée la plus proche Blankejeren ("seulement trois heures", tout va bien).

Puis 4 heures sur place à zoner dans la ville (ce qui a tendance à perturber les locaux, la notion de marcher pour aller nulle part leur est totalement étrangère, il faut absolument qu'ils nous trouvent un but !).

Ensuite, 12h dans un bus a peu près confortable, mais à la plus mauvaise place parce que je n'ai pas réservé. De toute façon la route est tellement sinueuse en début de voyage que ce n'est pas la peine de rêver, impossible de dormir si on n'est pas local !

Et enfin, l'arrivée en pleine nuit à l'embarcadère pour pouvoir dormir en boule sur un banc !

Si après ça je n'ai pas mérité un verre sur la plage ! Mais un verre sans alcool, charia oblige !

Trek au parc de Gunung Leuser

Comme la majorité des touristes arrivant à Ketambe, j'ai choisi de partir pour un trek de 3 jours/2 nuits dans la jungle avec mon hôtel, Wisma Cinta Alam et leur guide Romi. Rien de trop long mais pour une première ça semblait déjà bien. Ce que je n'ai pas choisi, c'est le groupe de 3 indonésiens avec qui je suis parti, mais bon j'aurai pu chercher un autre guide si j'avais voulu !

Au final, ça a été trois jours de jungle à rechercher partout des singes et autres animaux. On a vu huit orang-outangs, plein de macaques dont deux qui ont voulus me tuer (photo à l'appui dans l'article), des singes de Thomas... Et on s'est contenté d'avoir entendu les gibbons et un honey Bear.
Ça a surtout été 3 jours autour de feux de camps, à bien manger et à s'amuser, mes collègues de Jakarta étant fâchés avec la randonnée (très fâchés) ce qui peut sembler contradictoire avec l'idée de 3 jours de trek mais bon...
Et enfin ça a surtout été l'occasion de se baigner un peu partout, depuis des cascades jusqu'aux sources d'eaux chaudes.

Bref, un très bon séjour même si loin d'être aussi sportif que pour les autres groupes du fait de mes collègues, mais bien rattrapé par l'organisation du guide. Un moment proche du scoutisme, les singes en plus quoi !

dimanche 19 août 2018

Ketambe

Que faire à Ketambe quand tu n'as pas de trek qui part le jour même ? Rien... Mais rien dans un joli cadre.

Ce sera donc observation de la nature et recherche d'orangs-outans le matin depuis le sommet d'une colline, ce qui s'apparente pas mal à de la glande en regardant les arbres bouger.
Et après-midi glande mais ce coup ci dans une cabane au bord de la rivière, ce qui tient authentiquement à de la glande au bord de l'eau. Reste à rencontrer quelques autres touristes en fin de journée pour discuter et prendre un verre, et la journée aura été peu constructive mais très reposante.

On peut évidemment prendre la même chose et recommencer indéfiniment, mais généralement on est là pour aller trekker dans le parc national quand même !

Trajet Toba-Ketambe en bus

Départ du lac Toba pour Ketambe à 7h30, comme conseillé par l'hôtel. Parce que quand tu es un voyageur seul, il faut savoir se sacrifier un peu, je dois faire le trajet en bus public mais l'itinéraire est "very easy". Le monsieur de l'hôtel estime le trajet d'une durée de 8 heures pour les 160km qui séparent les deux lieux, ce qui est à peu près le  même temps qu'avec un taxi qui m'aurait coûté une fortune seul.

Après 2km de rando pour rejoindre la route principale, je retrouve rapidement mon 1er bus (qui est vide donc le chauffeur s'est arrêté prendre un café évidemment). Un café plus tard, je repars donc dans un bus vide pour Pangururan.
Jusque là, pas de soucis. La vue est belle, on longe le lac, je suis presque seul c'est parfait.

Ensuite vient le 2nd bus, qui ne part qu'une heure plus tard. Toujours presque seul dedans, le trajet devient plus sportif. On a quitté la presqu'île au milieu du lac et je ne me pensais pas que c'était aussi vallonné autour. Mais après 2 heures de haute montagne, j'arrive à la troisième étape, Sidikalang.

Et là commencent les difficultés : ce bus là n'est pas vide... A 18 personnes dans un vanne pour 9, on est vite à l'étroit. Quand en plus la chaussée est tellement défoncée qu'il en manque des morceaux tout les 200 mètres et que les côtes sont tellement raides qu'on recule presque, on n'a pas beaucoup de vent... Et là c'est 4 longues heures de trajet qui semblent être une éternité. De quoi vacciner contre les bus publics locaux, mais également comprendre pourquoi les trajets sont aussi longs !

Bref, arrivé à 18h à ma dernière étape, Kutacane, plus de bus avant le lendemain. Obligé de prendre un sorte de tuktuk sur les derniers kilomètres. Encore un trajet épique d'une heure, en semi-nocturne, où les gens se demandent ce que tu fous là, particulièrement quand le copilote doit pousser le véhicule pour monter une côte un peu trop raide...

Bref, Tuk Tuk-Ketambe, c'est plutôt 10h de transport public pas forcément toujours bien installé ! Mais ça vaut la peine pour les paysages et aussi pour les autres passagers.

dimanche 12 août 2018

Le lac Toba

Après un arrêt d'une nuit à Singapour, le temps de récupérer du voyage, je prend finalement la route (des airs) vers l'île de Sumatra. Histoire d'éviter les tremblements de terre et le retour à Bali, la destination semble la plus simple dans le secteur.
Un saut de puce plus tard, je me retrouve donc à Medan où je pense passer la nuit. Sauf qu'après un regard légèrement surpris d'une locale à l'idée de voir un touriste s'arrêter là pour la nuit, je décide de poursuivre un peu ma route... Qui m'amène au lac Koba, 4 heures de route plus tard, en compagnie d'un couple de français également arrivés de frais. 

Pour une zone supposée touristique, on est loin des clichés d'Asie du Sud-est. Ici il y a très peu de monde, tout le monde vie au ralenti, même les locaux sont sympathiques et tiennent à discuter avec les gens de passage.
La première journée est donc dédiée au tourisme local, à vélo, pour découvrir les villages et les restes de l'architecture traditionnelle des Batak, la population locale. C'est surtout une bonne occasion  pour prendre le café chez des inconnus, jouer avec des enfants et me perdre un nombre de fois incalculable !