lundi 15 août 2016

Parc national de Tanjung Datu, 1er jour

Plus petit parc naturel du pays, le parc national de Tajung Datu est aussi un des plus confidentiels. Si nous n'avions pas rencontré des personnes y ayant séjourné, nous n'aurions jamais envisagé d'y aller tellement cela semble difficile d'après les guides (qui recommandent des tours organisés hors de prix). 
Pourtant rien de plus simple : un bus pendant 2 heures depuis Kuching jusqu'à Sematan, ville côtière la plus à l'Ouest de la côte, puis reste à trouver un bateau pour rejoindre le parc. Ce qui n'est pas difficile à trouver sur le port ! Reste juste à bien connaître son budget. Les bateaux privés peuvent être cher mais sont immédiatement disponibles. La solution la moins cher est simplement d'attendre un bateau de pêcheur de Telok Melano (village de pêcheur uniquement accessible en bateau situé à 10 minutes du parc par voie maritime) et de les payer pour nous emmener. 

Étant pressés d'arriver et ayant quelques ressources financières, nous avons opté par le bateau d'un pêcheur en mode privatisé : 100€ l'aller retour pour deux, c'est beaucoup mais ça vaut l'investissement. Déjà rien que pour les quelques dauphins croisés pendant le trajet !

Bref, une fois arrivés, nous prenons nos quartiers dans notre 'camping' : cabane en bois avec vue sur la plage, et matelas avec moustiquaire loués par le parc ! 
À partir de là, nous pouvons aller nous aventurer dans la jungle environnante, présentant une faune très variée. Seul problème, un troupeau de Malaisiens nous a devancé, effrayant tout sur son passage. Autant dire que les singes ne se montrent pas vraiment après ça ! Par contre on les entends bien et on finira même par en apercevoir la queue quelques secondes. Sans compter le sanglier malais et les calaos que nous avons un peu perturbés. 

Après quelques kilomètres de marche, nous aboutissons finalement à une petite plage paradisiaque, bordée de jungle avec de gros blocs granitiques éparpillés. Ça ressemble beaucoup à la Bretagne selon Antoine qui trouve tout ça très à son goût (le sable notamment qui est d'un calibre parfait, ni trop fin, ni trop gros...). 
(Un Antoine se cache sur cette photo) 

L'eau de mer à température tropicale nous aide à nous rafraîchir avant le retour, quelque peu fatiguant avec la chaleur ambiante et les insectes qui veulent dévorer Antoine. 
Nous finissons cependant par revenir au camp à temps pour barboter un peu avant de cuisiner (nourriture non fournie et pas de restaurant, il faut se débrouiller !) et manger rapidement. En effet, pas d'électricité non plus, et la cuisine à la lampe à huile est limitée !
Après tout ça, difficile de tenir très longtemps avant de se coucher au son des vagues ! 


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