Réveillés par le lever du soleil, l'absence de mur oblige, nous partons randonner tôt afin d'éviter tout autre intrus susceptible de faire fuir les animaux !
Évidemment nous n'avions pas pensé qu'en allant sur le chemin le plus long, il n'y avait pas grand risque de croiser du monde (avec quatre personnes seulement dans le parc, ça laissait de la place pour circuler librement !).
Pour bien entamer les réserves d'énergies, nous débutons par une ascension bien fatiguante du sommet local pour ainsi dire ne rien voir : les singes ne montent pas si haut, les raflésies sont fanées et on est tellement en sueur que l'on apprécie pas vraiment la jungle qui nous entoure.
Bref, cet 'échauffement' de deux kilomètres fini, nous repartons sur un chemin en sous bois longeant la côte. Beaucoup plus beau et plus facile, voilà qui nous permet de profiter un peu plus : rapidement, Antoine repére quelques singes qui se dépêchent de nous fuir. Les lézards géants courent partout, les oiseaux chantent, les insectes sont gros comme nos mains, voilà qui ressemble plus à de la jungle ! Reste difficile de savoir exactement combien d'espèces de singes différentes ont daignées se montrer, au moins trois sinon plus. On notera surtout le magnifique jet de noix de coco d'un macaque effrayé que nous n'avions pas vu, et une famille de singes non identifiés blancs et noirs franchement beaux et moins courants !
Au milieu de tout ça, nous avons aussi pu visiter le village de pêcheur du coin (Telok Melano), mélange étrange de maisons en bois et en dur. Il y a l'éléctricité, l'eau courante, mais ça manque un peu de cinéma... C'est le problème de ne pouvoir rejoindre la civilisation qu'en 45 minutes de bateau. Mais au moins ils ont des sodas pour nous rafraîchir (parce que non, nous n'avons pas pu survivre 48 heures dans un parc national sans courir acheter un soda, la chaleur était trop forte !).
Après tout ces efforts et ces litres de transpirations, une baignade s'imposait évidemment. Retour donc à la plage avec tentative de snorkeling (et échec, les coraux se trouvant à 200 mètres du rivage ce que Yoann refuse de nager sans un bateau pour le secourir en cas de requin).
De nouveaux couchés relativement tôt, nous sommes rapidement réveillés par les gardes du parc : une tortue est en train de pondre sur la plage. Par ce que en plus d'être un endroit isolé paradisiaque avec une eau de mer chaude, des rivages superbes et pleins d'animaux sympas (et moins sympas), c'est aussi une zone de nidification pour quatre espèces de tortues marines.
Nous faisons donc la rencontre d'une grosse tortue verte en plein effort dans son nid.
Rapidement cependant notre attention est détournée vers un autre endroit : des bébés viennent de naître au niveau de la 'nurserie' du parc (les gardiens enterrant les œufs dans une zone protégée pour limiter les attaques d'animaux) et nous sommes conviés à aller assister à la libération.
Et pour conclure, nous sommes autorisés à aider à enterrer les nouveaux œufs dans leur nouveau nid fait par les gardiens (après avoir bien sûr suivi sur la plage le départ de la mère).
Autant dire qu'après tout ça, nous avons fait de très beaux rêves pleins de tortues et de bébêtes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire