mardi 23 août 2016

Perhentian (suite et fin)

Bien rougis par notre journée de snorkeling, la journée qui a suivi a été très simple : recherche permanente d'ombre, badigeonnage de crème hydratante et hydratation en attendant la nuit tombée ! Autant dire que nous avons bien avancé dans nos romans respectifs à l'abri de notre terrasse. Nous avons quand même réussi à sortir vers 18h pour nous baigner rapidement mais rien de très glorieux. 

La journée du lendemain est tout aussi peu passionnante à raconter : après un petit déjeuner les pieds dans le sable est une rapide baignade pour dire au revoir aux petits (et aux gros) poissons, nous avons pris le chemin du retour vers Kuala Lumpur. Bateau, puis bus pendant huit heures... Mais ça y est, 24 heures avant le départ nous sommes de retour dans la capitale ! 

lundi 22 août 2016

Les îles Perhentian

Finalement, nous y sommes arrivé ! Aboutissement de tout les touristes en Malaisie, nous souhaitions aussi avoir notre part de plage de sable blanc et de coraux multicolores ! Mais pour en arriver là il a fallu un peu lutter avant ! 
En effet, les logements sont vites pleins sur ces îles très connues. Donc impossible de réserver sur internet, et audacieux selon certains de se présenter sans prévenir. Ayant (presque) réussi à réserver un hotel, nous avions fini par prendre nos billets de bus, de bateau... Pour que finalement ce plan tombe à l'eau à trois heures du départ du bus. 
Quelques bouffées de stress plus tard, une gentille française de l'auberge de Penang nous apprenais que les logements étaient certes complets, mais en appelant la veille cela suffisait. Et que au pire, une des îles voisines n'était jamais pleine (Pulau Kapas). 
Trente secondes plus tard, nous voilà donc avec un cabanon réservé ! 

Reste à endurer le long voyage en bus de nuit qui nous fait atterrir à 4h30 dans une ville inconnue, en prise avec une femme totalement hystérique qui gesticule et crie dans tout les sens. Nous finissons par comprendre qu'elle coordonne le bateau (ou en tout cas vend des billets) et veut nos sous (ce qui est assez rare dans ce pays). Nous finissons par l'apaiser en lui fournissant nos billets et retournons nous allonger sur le port. 
Évidemment, la pause est de courte durée puisqu'à 6h30 le bateau est là, et l'hysterique encore plus déchaînée que deux heures plus tôt. 

Tout ça pour dire que nous avons fini par arriver et avons pu finir notre nuit sur la plage (ce qui m'a valu de légèrement 'rosir' alors qu'il n'était pas encore 10h du matin !) en attendant notre chambre. 

Le reste de la journée est une longue suite de sieste, de boissons glacées, de sieste et de nage dans des eaux tropicales peuplées de poissons belliqueux qui ne veulent pas que nous regardions leurs coraux (pas d'inquiétude, on est plus gros qu'eux et on a quand même pu en profiter). 

Avec toute cette activité intense, une bonne nuit semble s'imposer avant la journée de snorkeling prévue demain ! 

Journée snorkeling

Île paradisiaque oblige, l'eau environnante est turquoise, chaude et peuplée de petits poissons multicolores. Et les propositions de snorkeling ne manquent pas (parce qu'ici ce n'est plus le monde des bisounours comme à Bornéo, ici on veut nos sous). 

Donc nous voilà embarqué avec 8 autres personnes sur un bateau surpuissant pour faire le tour des spots les plus connus. Les coraux sont étonnamment bien conservés, les poissons en nombre. 
Au total, cinq spots visités, avec différents types de coraux, à différentes profondeurs. Parfois même assez profond pour bien embêter les hordes de malais ne sachant pas nager, accrochés à leurs gilets et se laissant dériver, leurs multiples femmes voilées accrochées à la chaîne derrière eux (spectacle assez marrant mais aussi assez navrant). 
 
Les moments les plus marquants restent la plongée avec une tortue marine adulte occupée à brouter le fond marin. Et les quelques bébés requins de récif (qu'Antoine a su trouver seul mais qu'il a fallu attirer pour que Yoann en voir), limite trop gros à notre goût pour les deux derniers qui devaient atteindre le mètre. Mais jouer avec les autres petits poissons, chasser la raie et nourrir une murène n'était pas non plus pour nous déplaire. 

Après tout ça, nous sommes rentrés bien épuisés et surtout bien rougi de notre journée. Parce que comme tout les ans, 5 heures à nager en surface ça laisse des traces cuisantes (et particulièrement marquées cette année !). 

(Pas de photo pour cette journée, nos étions trop radin pour acheter les photos faites par le guide, belles mais plus chères que la journée de snorkeling) 

vendredi 19 août 2016

Retour sur la péninsule

Retour rapide à la réalité à Kuala Lumpur : la Malaisie, ce n'est pas que de la jungle et des petits animaux. C'est surtout un pays pétrolier en plein développement ! Et ça se ressent dans la capitale, ville inintéressante au niveau architectural (et pourtant on a cherché jusque dans le quartier malais 'typique') mais terriblement pleine de vie. 
Chinatown est un immense bazar à ciel ouvert, mais ce n'est rien comparé au centre financier avec ses immenses buildings. 
(Les Petronas tower, plus hautes tours de Malaisie)

Pas franchement emballés par cette jungle urbaine, nous partons rapidement en bus pour Georges Town, sur l'île de Penàg. Nous vous passons nos errances pour décider de notre destination, mais leur résultat est que ne nous sommes arrivés sur place que vers 2h00 du matin... Mais bon, pas de difficulté pour se trouver un hôtel donc pas de souci. !

Cette nouvelle ville est beaucoup plus intéressante : port de commerce développé, de nombreuses cultures s'y croisent et s'y mélangent. On retrouve donc des malais, des indiens, et surtout pleins de chinois. Ces derniers ont semé leurs temples un peu partout, toujours très raffinés. Et entre deux temples, la rue est pleine de commerces dans des maisons historiques, rendant la visite agréable. 
(Oui la photo n'est pas droite !)

Tout ça sans parler du street art et de la nourriture. Car pour une fois, on y mange bien, très bien (même si des fois on préfère ne pas savoir ce que c'est). Oui parce qu'on doit faire un aveu : la nourriture du Sarawak ne nous a pas vraiment emballé !

mercredi 17 août 2016

Parc national de Bako

De retour à Kuching et en attendant notre avion pour Kuala Lumpur le soir même, nous avons décidé d'aller visiter un dernier parc national. Bako est un des plus touristique, mais aussi un des plus grands du secteur. 

L'arrivée en bateau dans le parc donne déjà un bon aperçu : grandes falaises se jetant dans la mangrove ou dans la mer. Pas de crocodile à l'horizon malgré nos recherches, le mangeur d'hommes ayant été capturé quelques jours auparavant (après avoir mangé cinq personnes du coin). 
Nous nous contenterons cependant facilement d'une famille de sangliers traînant dans les mangroves, d'une armée de poissons marchant sur terre (les gobies), d'un lézard géant ainsi que d'un beau serpent vert décidé à chasser sur la promenade !

Et c'est bien sûr sans compter sur les stars du parc : les nasiques, singes aux nez proéminent. Faciles à approcher, pour une fois nous avons des photos réussies !

Après tout ça, direction l'aéroport pour retourner sur la péninsule. Un voyage presque tranquille si on exclut que nous avons raté notre arrêt de bus arrivés en ville, puis sommes tombés en panne en taxi en pleine quatre voies ! Enfin nous avons fini par arriver à notre hôtel pour la nuit, sains et saufs !

lundi 15 août 2016

Tajung Datu, suite

Réveillés par le lever du soleil, l'absence de mur oblige, nous partons randonner tôt afin d'éviter tout autre intrus susceptible de faire fuir les animaux !
Évidemment nous n'avions pas pensé qu'en allant sur le chemin le plus long, il n'y avait pas grand risque de croiser du monde (avec quatre personnes seulement dans le parc, ça laissait de la place pour circuler librement !). 

Pour bien entamer les réserves d'énergies, nous débutons par une ascension bien fatiguante du sommet local pour ainsi dire ne rien voir : les singes ne montent pas si haut, les raflésies sont fanées et on est tellement en sueur que l'on apprécie pas vraiment la jungle qui nous entoure.

Bref, cet 'échauffement' de deux kilomètres fini, nous repartons sur un chemin en sous bois longeant la côte. Beaucoup plus beau et plus facile, voilà qui nous permet de profiter un peu plus : rapidement, Antoine repére quelques singes qui se dépêchent de nous fuir. Les lézards géants courent partout, les oiseaux chantent, les insectes sont gros comme nos mains, voilà qui ressemble plus à de la jungle ! Reste difficile de savoir exactement combien d'espèces de singes différentes ont daignées se montrer, au moins trois sinon plus. On notera surtout le magnifique jet de noix de coco d'un macaque effrayé que nous n'avions pas vu, et une famille de singes non identifiés blancs et noirs franchement beaux et moins courants !  

Au milieu de tout ça, nous avons aussi pu visiter le village de pêcheur du coin (Telok Melano), mélange étrange de maisons en bois et en dur. Il y a l'éléctricité, l'eau courante, mais ça manque un peu de cinéma... C'est le problème de ne pouvoir rejoindre la civilisation qu'en 45 minutes de bateau. Mais au moins ils ont des sodas pour nous rafraîchir (parce que non, nous n'avons pas pu survivre 48 heures dans un parc national sans courir acheter un soda, la chaleur était trop forte !). 

Après tout ces efforts et ces litres de transpirations, une baignade s'imposait évidemment. Retour donc à la plage avec tentative de snorkeling (et échec, les coraux se trouvant à 200 mètres du rivage ce que Yoann refuse de nager sans un bateau pour le secourir en cas de requin). 

De nouveaux couchés relativement tôt, nous sommes rapidement réveillés par les gardes du parc : une tortue est en train de pondre sur la plage. Par ce que en plus d'être un endroit isolé paradisiaque avec une eau de mer chaude, des rivages superbes et pleins d'animaux sympas (et moins sympas), c'est aussi une zone de nidification pour quatre espèces de tortues marines. 
Nous faisons donc la rencontre d'une grosse tortue verte en plein effort dans son nid. 
Rapidement cependant notre attention est détournée vers un autre endroit : des bébés viennent de naître au niveau de la 'nurserie' du parc (les gardiens enterrant les œufs dans une zone protégée pour limiter les attaques d'animaux) et nous sommes conviés à aller assister à la libération. 



Et pour conclure, nous sommes autorisés à aider à enterrer les nouveaux œufs dans leur nouveau nid fait par les gardiens (après avoir bien sûr suivi sur la plage le départ de la mère). 

Autant dire qu'après tout ça, nous avons fait de très beaux rêves pleins de tortues et de bébêtes


Parc national de Tanjung Datu, 1er jour

Plus petit parc naturel du pays, le parc national de Tajung Datu est aussi un des plus confidentiels. Si nous n'avions pas rencontré des personnes y ayant séjourné, nous n'aurions jamais envisagé d'y aller tellement cela semble difficile d'après les guides (qui recommandent des tours organisés hors de prix). 
Pourtant rien de plus simple : un bus pendant 2 heures depuis Kuching jusqu'à Sematan, ville côtière la plus à l'Ouest de la côte, puis reste à trouver un bateau pour rejoindre le parc. Ce qui n'est pas difficile à trouver sur le port ! Reste juste à bien connaître son budget. Les bateaux privés peuvent être cher mais sont immédiatement disponibles. La solution la moins cher est simplement d'attendre un bateau de pêcheur de Telok Melano (village de pêcheur uniquement accessible en bateau situé à 10 minutes du parc par voie maritime) et de les payer pour nous emmener. 

Étant pressés d'arriver et ayant quelques ressources financières, nous avons opté par le bateau d'un pêcheur en mode privatisé : 100€ l'aller retour pour deux, c'est beaucoup mais ça vaut l'investissement. Déjà rien que pour les quelques dauphins croisés pendant le trajet !

Bref, une fois arrivés, nous prenons nos quartiers dans notre 'camping' : cabane en bois avec vue sur la plage, et matelas avec moustiquaire loués par le parc ! 
À partir de là, nous pouvons aller nous aventurer dans la jungle environnante, présentant une faune très variée. Seul problème, un troupeau de Malaisiens nous a devancé, effrayant tout sur son passage. Autant dire que les singes ne se montrent pas vraiment après ça ! Par contre on les entends bien et on finira même par en apercevoir la queue quelques secondes. Sans compter le sanglier malais et les calaos que nous avons un peu perturbés. 

Après quelques kilomètres de marche, nous aboutissons finalement à une petite plage paradisiaque, bordée de jungle avec de gros blocs granitiques éparpillés. Ça ressemble beaucoup à la Bretagne selon Antoine qui trouve tout ça très à son goût (le sable notamment qui est d'un calibre parfait, ni trop fin, ni trop gros...). 
(Un Antoine se cache sur cette photo) 

L'eau de mer à température tropicale nous aide à nous rafraîchir avant le retour, quelque peu fatiguant avec la chaleur ambiante et les insectes qui veulent dévorer Antoine. 
Nous finissons cependant par revenir au camp à temps pour barboter un peu avant de cuisiner (nourriture non fournie et pas de restaurant, il faut se débrouiller !) et manger rapidement. En effet, pas d'électricité non plus, et la cuisine à la lampe à huile est limitée !
Après tout ça, difficile de tenir très longtemps avant de se coucher au son des vagues ! 


vendredi 12 août 2016

Détour par le Matang Wildlife Center

Bien reposés après notre chasse aux grenouilles de la veille, la journée débute tôt, vers 6h00. Cela semble voué à se répéter et ce n'est pas du goût de tout le monde mais bon ! 
Objectif du jour : aller visiter un refuge pour animaux blessés. Mais bien évidemment, pour compliquer les choses, nous avons décidé de faire comme nos colocataires d'une nuit de l'auberge, c'est à dire y aller à travers la jungle par un sentier de randonnée de quelques kilomètres. Le tout pour y être avant 9h00 afin de voir les animaux se faire nourrir. 

Les grenouilles étant couchées, la traversée du parc nationale se fait aisément et en beaucoup moins de temps que ce qu'on nous avait annoncé (mais 3h30 ça nous semblait long aussi pour trois kilomètres !). 
Bref, nous arrivons largement à temps pour visiter les différents enclos. Antoine décide d'adopter tout les animaux ayant le terme 'cat' dans leur nom (le bearcat, le civette cat...) ainsi que les honeybears. Yoann se focalisant plus sur tout ce qui pourrait tuer notre chat la prochaine fois qu'il nous réveillera la nuit : léopard, crocodiles géants, orang-outans... Bref, chacun y trouve son compte, nous passons un bon moment, malgré le fait que ce soit bien triste de voir tout ces animaux en cages avec la jungle tout près !
(Le plus gros ourang-outan captif au monde, arme ultime contre les chats)

Retour ensuite sur Kuching où nous retrouvons un hotel et passons le reste de notre journée à glander : coiffeur, souvenirs, café glacé et coucher de soleil sur le fleuve. Mais surtout, préparation de la suite de nos vacances, à savoir trois jours et deux nuits dans le parc de Tanjung Datu (si nous y parvenons, mais ça vous ne le saurez que dans trois jours puisque nous n'aurons pas internet avant !). 



jeudi 11 août 2016

Parc national de Kubah

Enfin au rythme de la Malaisie, nous réussissons à nous lever à l'aube pour partir dans un parc national local. Ici, pas de singe, pas de raflésies (les fleurs les plus grandes du monde), mais simplement des grenouilles en tête d'affiche ! Ça ne paye pas de mine mais on y reviendra !

Nous voilà donc partis pour deux jours, les grenouilles se voyant la nuit donc nous avons réservé une place dans le dortoir. 

Pour se mettre en jambe, nous commençons par une première randonnée de cinq kilomètres pour atteindre le sommet du parc. Près de milles mètres de dénivelé positifs plus tard, on n'a plus de jambes, perdu la moitié de notre eau corporelle, mais vu quelques oiseaux du parc, des papillons, et surtout nous pouvons profiter de la vue pour déjeuner !

Viens évidemment ensuite la descente (qui a fait râler Yoann comme à son habitude) pour rejoindre un sentier dans les bois menant à des cascades. Autant dire qu'une fois arrivés, plus moyen de repartir, trop fatigués. Et trop mouillés aussi, Yoann s'étant magnifiquement vautré dans la rivière en essayant de la traverser. Bref, parfait pour une baignade en eau douche pour se rafraîchir. 



Mais le meilleur vient après : une fois rentrés, hydratés et douchés, retour vers l'étang aux grenouilles pour une chasse nocturne. Encore plus stimulant qu'une partie de Pokémon Go ! Entourés de grenouilles multicolores criant dans tout les sens pendant qu'un groupe de touristes fous les ébloui, c'était une super expérience. Notre binôme s'est montré particulièrement efficace (un écoute les cris, l'autre tient la lampe, on ne peut pas tout faire en même temps). Autant dire que les grenouilles de Kubah se souviendront longtemps du passage des français dans leur étang !


mercredi 10 août 2016

Le centre de réhabilitation de Semmenggoh

Reposés après une longue nuit de sommeil (et quelques difficultés à se lever), nous voilà partis pour le centre de réhabilitation des orang-outans de la réserve naturelle de Semmenggoh. 
Évidemment, faute de s'être bien renseignés, nous réussissons à enchaîner un bus raté (donc taxi pour aller au parc) et une arrivée au moment de la fermeture dudit parc pendant quatre heures. 

Heureusement, pleins de ressources et fort de l'aide du guichetier du parc, nous trouvons un taxi pour nous emmener visiter une longhouse quelques dizaines de kilomètres plus loin. 
Et rien que la route vaut le détour : 35 kilomètres de route bitumée au milieu de la jungle pour arriver au milieu de nul par dans un 'village'. 
Le village en question est très touristique, mais dans le sens touristique de Bornéo : oui il y a du monde, mais on est très loin du tourisme de masse d'un site comme celui-ci dans n'importe quel autre pays asiatique ! La particularité locale, qui est largement commune à toute la région, est que toute la communauté vit dans une maison unique. Enfin plutôt dans un ensemble de maisons mitoyennes reliées par une allée centrale en bambou, le tout suspendu au dessus du sol. Cette facon de vivre semble encore convenir à certaines familles, tandis que d'autres ont maintenant leur maison au sol. 
Visiter un village comme celui ci nous a bien amusé, notamment les crânes dans la salle commune (parce que tant qu'on y était à se faire la guerre entre tribus, ici on ramène les têtes des victimes pour se vanter !). 

Petit détour également par la jungle qui entoure la ville. C'est vraiment très dense, on se sent vite seul... Et c'est presque sur que la moitié des animaux du coin veulent nous manger (la preuve en est qu'Antoine s'est fait couvrir de piqûres !) donc on n'est pas allé trop loin !

Bref, sur le retour, nous avons enfin pu profiter de la réserve naturelle et rechercher les grands singes. Enfin plutôt les attendre parce qu'ils ne se montrent qu'à l'heure de la nourriture. Et coup de chance, trois d'entre eux ont décidé de se montrer (ce qui n'était pas garanti). Grand spectacle que d'avoir des orang-outans aussi près et en liberté. Notamment le mâle dominant, vraiment énorme. 

Bref, après tout ça, retour en ville pour dîner et essayer d'organiser la suite de nos vacances !

lundi 8 août 2016

Débuts à Bornéo

Nous voici lancé dans la découverte d'un nouveau pays : la Malaisie. 
Et comme toute nouvelle exploration, nous nous sommes très bien organisés et longuement renseignés... Ou pas ! Mais cela nous aurait ôté le piment de devoir chercher un adaptateur de prise électrique à 22h00 en arrivant à l'aéroport (foutus anglais qui ont réussi à semer leurs prises pourries dans leurs colonies) ou encore le petit stress de se demander si il y a du paludisme dans le pays parce qu'on n'a pas prévu de traitement... 

Bref, notre première étape est Kuching, ville de la province du Surawak, à Bornéo. Ancienne ville coloniale, difficile de la décrire autrement que calme, propre et organisée. Surtout comparé au reste de l'Asie ! Pas un seul rabatteur à l'aéroport, pas de tuk-tuk, une circulation en voiture assez organisée... 
Difficile de croire que le reste du pays est comme ça, mais pour une arrivée d'un long voyage, c'est agréable !

Nous vous raconterons plus tard la suite de nos visite, pour l'instant ici il est midi et il va falloir qu'on se trouve un hotel pour ce soir !

dimanche 21 février 2016

Incredible India !

Je vous épargne ma journée de toute en direction du parc national de Ranthambor qui peut se résumer à du bus, du train et des films à la télé pour une fois que je l'avais !

Le plus intéressant survient surtout le lendemain. Ayant réservé un safari en jeep dans le parc national, je me lève à 6h00 pour y aller. On m'annonce alors que finalement ce sera 7h00. Autant dire que je suis passablement blasé mais bon, passons outre. 
Je pars donc en jeep avec une famille indienne composée d'un père ayant probablement un poste important, sa femme jouant bien le rôle de la mère un peu cruche et en retrait, et de leur fils à l'air débile et déformé (au sens strict...) que l'on pourrait penser lié à un manque de brassage génétique !
Et nous voilà engagés dans le parc à la recherche de ses habitants célèbres : les tigess !
Après avoir rencontré quelques antilopes et autres biches, nous arrivons à un attroupement de Jeep : les félins ne sont pas moins... Mais pas visibles. 
Après beaucoup de contorsion et avoir finalement quitté le véhicule, je réussi à en apercevoir deux qui s'en vont, gênés par notre présence. Je vous passe la frustration des autres qui n'ont pas pu les voir parce que c'est moi qui regardais !
Finalement pour faire plaisir à tout le monde nous trouvons un point de vu sur la maman tigre qui dort. Tout le monde est content, nous avons atteint notre objectif ce qui n'était pas évident (ce n'est pas tout les jours qu'on en voit !). 
(Vous me croirez sur parole, au centre c'est un tigre, si si)

Après cette franche réussite, retour à l'hôtel. Un petit déjeuner plus tard, je repars pour visiter le fort. Évidemment je me fais bien à arnaquer pour y aller et doit privatiser un véhicule pour faire plaisir au chauffeur. Bref, ça me coûte 10€ au lieu de in mais je vais au fort en recrois ans de très nombreuses biches et un cerf. Et des singes évidemment. 

Le fort est très étendu, en pleine jungles évahi par les singes et les indiens venant prier au temple de Ganesh. Les plus gênants étant les indiens qui ont décidés de me parler, notamment les groupes de scolaires qui en veille de vacances gloussent beaucoup... 
Bref, j'apprécie malgré tout les ruines mais me dépêche de rentrer pour avoir mon train. 

Et c'est là où on découvre le côté merveilleux de l'Inde : alors que tu as deux heures d'avances, que ton train est affiché et que tout va bien, tout peu s'écrouler ! Sans raison, à une heure de mon départ, le train disparaît du tableau d'affichage. Après plusieurs demandes à divers interlocuteurs, il est simplement annulé. Et je n'ai qu'à me demmerder. 

Alors le reste est assez long, en de très nombreuses étapes plus ou moins angoissantes mais on retiendra plusieurs choses :
       - quand on est un touriste seul avec une tête totalement désespéré, il y a toujours un indien pour venir nous secourir. J'en remercie notamment un qui s'est décarcassé pour me trouver les horaires, réserver un autre billet, en faire baisser le prix et me marquer tout au cas où j'oublierai
        - le système ferroviaire indien est pourri : outre que je pouvais pas me faire rembourser mon billet, j'ai dû attendre que le guichetier change quatre ou cinq fois pour avoir un billet général (qui te donne le droit de rester debout dans le train comme un gland avec des centaines de gens collés à toi). Et le billet réservé rapidement n'a évidemment pas été validé car sur liste d'attente
        - l'argent fais tourner le monde : évidemment une fois mon support indien parti, le type de l'agence n'a plus voulu me rembourser mon billet non valide. Et comme attendu et expliqué par mes nombreux aidants indiens, un touriste assez comme un clochard dans le couloir des toilettes doit être synonyme d'argent : cinq minutes après m'avoir dit de bouger pour ne pas bloquer, l'agent du train m'a finalement trouvé une couchette moyennant une petite somme officielle (réduite en jouant la carte du gentil médecin en vacances, on m'excusera de cette ruse !)
        - en Inde, il vaut mieux être prévoyant sur les imprévus !

Bref, arrivé à 7h00 soit après neuf heures de trains pour 350km à parcourir, j'ai enfin pu me coucher dans mon hôtel afin de profiter de ma dernière journée à Delhi ! 
 (En bonus, la photo d'un bébé singe mignon)

jeudi 18 février 2016

Udaipur

Comment décrire l'arrivée à Udaipur ? 
Il est 5 heures du matin, nous sommes pleins de touristes ensommeillés à sortir du bus sans avoir pensé arriver aussi tôt. Il fait froid, je me vide de mon sang (bon ok je saigne juste du nez à cause de la climatisation). Et là les chauffeurs de tuk tuk passent à l'attaque (vous nous imaginez bien comme des bébés tortues essayer d'échapper aux mouettes pour rejoindre la mer ?). Évidemment les Chinois sont les premiers a accepter de payer une fortune pour un trajet qui ne le vaut pas, mais dans une ville inconnue à cette heure là qui peut leur en vouloir, ils sont chinois ils n'ont pas l'habitude. Après 20 minutes sur le trottoir, je me joins au groupe de Sean, un ancien co-chambrier de Jaisalmer, et de deux autres anglaises. Nous finissons par gagner, ce sera donc demi tarif pour nous. 
Nous décidons d'aller vers l'hôtel qu'elles ont réservé en octobre. Nous sommes accueillis, et là nouveau drame : l'hôtel a fermé, leur réservation a disparue avec. Elles finissent par céder à la pression du sommeil et payerons donc le prix fort une chambre pour trois heures de sommeil. 

Reste moi et Sean essayant de nous enfuir discrètement vers mon hôtel réservé la veille pour pas pour cette nuit là. À l'arrivée, il y a déjà deux personnes somnolant sur le pallier en attendant l'ouverture : tous les bus arrivent la nuit dans cette ville et mon hôtel est assez populaire... Et bien sûr aucun hôtel de s'est organisé pour nous accueillir en pleine nuit. 
Bref, nous finissons par nous planter sur le toit avec vu panoramique pour attendre l'ouverture et profiter du lever du soleil. 

Autant dire que ça donne d'emblée une bonne impression de la ville : calme, posée autour d'un lac entourée de montagnes, avec ses temples au milieu du lac.

(Ceci est un hôtel au milieu d'un lac, et non pas un temple...)

Un petit déjeuner plus tard, nous partons finalement en vadrouille dans la ville. Le temple hindou est assez mignon, mais c'est surtout le nombre important de gens y priant qui met de l'ambiance quand nous y sommes. 
Nous continuons ensuite notre route vers 'le palais au sommet de la montagne en face de l'hôtel' soit le palais de la moisson. 

Le trajet est long, ardu, semé d'embûches et de pauses (et de pauses photos car Sean est un artiste, donc grâce à lui j'aurai quelques photos esthétiques de la ville et de sa population). 
Deux heures plus tard, nous finissons par rejoindre la montagne, pour avoir le plaisir de l'escalader. Une nouvelle heure plus tard nous avons enfin pu profiter de la vue panoramique sur les lacs et montagnes environnantes. 
La vue est superbe, on regrette simplement la poussière ambiante empêchant toute photo de qualité et toute vision au loin. 

Au final après tout ces efforts, nous avions bien mérité 1h30 de massages avec différentes huiles bonnes pour notre santé nous dit-on ( si si, c'est ayurvadique !). Bon pour la santé ou pas, c'est agréable et ça fait même un peu dormir...

Autant dire que la soirée à essayer de suivre la discussion d'un groupe d'anglais déchaînés a vite été pliée : c'est décidé, demain je serai engoulevent reposé ! 

Bundi

Après une longue nuit de sommeil dans ma chambre privative (grand luxe depuis le début du voyage), je me lance à la conquête du fort de Bundi. 
Très beau fort surplombant la ville, seule une petite partie est accessible aux touristes. La majorité est en effet dans un état de délabrement critique et laissé aux bons soins des chauves-souries. 

Il reste cependant de grandes peintures murales très bien conservées, ou du moins les mieux protégées que j'ai pu voir jusqu'à présent. 

Après cette première étape je continu mon ascension vers le second fort, plus en altitude. En route je me fais accompagner par un français à qui on a fourni un bâton pour éloigner les macaques, réputés très entreprenant dans secteur. 
Au final on retrouve de nombreux macaques en pleine séance d'épouillage et d'allaitement des bébés mais rien de très agressif. Tan pis pour le côté aventure tropicale, au moins j'y ai gagné un nouveau compagnon de voyage. 
Nous explorons donc les ruines du fort, totalement laissées à l'abandon et sans aucunes limites dans ce qui peut être visité. On retiendra simplement la jolie vue sur la ville depuis laquelle l'auteur du livre de la jungle a écrit son roman, et un petit temple sympathique encore consacré. 

Après tout ça, il ne nous restait plus qu'à redescendre pour passer une après-midi dans les rues commerçantes de la ville pourpre forêt un peu de l'ambiance indienne. C'est qu'il n'aurait pas fallu que le calme ambiant du fort nous paraisse normal ! 
Après quelques heures dans les ruelles a croiser vaches, cochons, singes et chien errant en esquivant les motos, voitures et excréments, le tout au son des klaxonnes incessants et des appels des marchands, avons cependant eu notre quota pour la journée, justifiant une retraite dans un des petits restaurants de la ville ! 

mercredi 17 février 2016

Chittor

Après un départ matinal et trois heures de bus local, je me retrouve dans ma première étape de la journée : Chittor, ville réputée pour son fort située sur un plateau rocheux isolé. Vous direz qu'ils font tous ça au Rajastan, et vous aurez raison mais en même temps c'est tout plat sinon et ils aimaient bien s'écorcher les uns les autres, il fallait bien se défendre !

N'ayant pas le temps de dormir sur place le soir, je pars donc à la conquête des vieux palais... en tuk tuk. Il faut pas rire non plus, mon sac est énorme !
Une fois déposé à l'entrée j'enchaîne tout de même joyeusement et transpirant les temples et palais de toutes formes pendant trois heures. Il y en a en ruine, d'autres en très bon état. Des temples de toutes formes et religions, des lacs et même des tours sculptées sur neuf étages pour la plus grande. 
Les singes courent partout pour ennuyer les touristes (surtout indiens), les sculptures superbes. Pas de doute que le site est passionnant mais je ne peux pas m'éterniser, j'ai un train de prévu et surtout je ne peux plus porter mon sac ! 

On notera simplement que l'Inde est bien le seul pays où tu croises un mec à dos d'éléphant se promenant sur la route au milieu des voitures sans aucun occasion précise...

Je fini donc ma journée par deux heures de train en direction de Bundi, en profitant de mon voisin qui a décidé de m'expliquer le paysage par moment (sauf que je ne comprend pas avec l'accent indien). 
Bref, arrivé à bon port, je me trouve une hôtel, un bon repas et vais me coucher ! 

Second jour à Udaipur

La journée s'annonçait comme un enchaînement d'échecs, et cela s'est confirmé rapidement. Mais ce n'est pas pour autant que ca a été une mauvaise journée. 

Pour commencer, je fais disjoncter le bâtiment en essayant de faire ma lessive, me retrouvant avec du linge sale et trempé... Bon ce n'est pas très grave mais ça donne l'air con quand même. 

Ensuite vient le temps d'essayer d'organiser la fin du voyage, en comptant bien les jours. Une heure pour réussir à planifier deux trains, mais pour le coup ça a marché, je devrai rejoindre Delhi à temps pour mon train !

Ensuite des gens me proposent une ballade à vélo pour aller voir le 'Tiger lake'. Que nous pourrions toujours chercher puisqu'il n'existe pas ! Enfin super promenade quand même dans la campagne pour quatre heures, au milieu des vaches, buffles et autres cochons en liberté. 
Nous avons par ailleurs tout de même trouvé un lac pour nous reposer. Il manquait juste les tigres !

Après tout ça, nous décidons d'aller visiter le palais de la ville... Qui a fermé dix minutes plus tôt. Tan pis, je n'aurai rien vu de la ville en dehors des différents points de vu aérien que j'ai pu prendre ! 

Nous nous rabattons donc sur un spectacle de danses traditionnelles et de marionnettes. Je ne préfère pas décrire le désastre des danseuses. Mais les marionnettes étaient franchement marrantes. Et l'homme chat chevauché par un supposé dieu dansant était tellement ridicule que ça nous a fait la soirée, donc rien que pour ça le spectacle est rentabilisé. 


S'en suit un restaurant sur les berges du lac, trouvé après avoir longtemps erré car voyager plusieurs mois rend pauvre mes compagnons du jour semble-t-il !

Donc au final, rien de s'est franchement passé comme prévu mais la somme de tout en fait une journée marrante. 

lundi 15 février 2016

Jaisalmer, dernier jour

Après une nuit dans le désert, la première envie de tout être humain est de se doucher (parce qu'il n'y a ni toilettes ni douches dans le désert semble-t-il). 

C'est donc après avoir répondu à cette envie impérieuse de savon que je suis retourné dans la cité de Jaisalmer afin de visiter les temples Jaïns. Parce que après coup il me semblait les avoir ratés. 
Et c'est donc sans surprise que ceci s'est confirmé : j'ai eu le plaisir de découvrir une nouvelle religion. L'icône n'est donc pas bouddha mais y ressemble beaucoup, les danseuses sculptés partout ressemble à des Apsara (cf les temples d'Angkor) mais ce n'en sont pas... Heureusement qu'ils ont inventé le karma parce que sinon personne ne saurait que cette religion existe ! 
Malgré toute la mauvaise fois, je dois être que les temples sont beaux et finement sculptés. 

Bref, après ça mon niveau d'énergie étant au plus faible, je décide de rentrer me poser à l'hôtel... Où un couple d'indiens en vacances commencent à me parler. Plusieurs thés plus tard, je me retrouve enfin seul, juste à temps pour prendre mon bus couchette d'direction Udaipur !
Mais d'abord, je discute à nouveau avec un indien du coin qui parle français. C'est moins fatiguant, je tolère un peu mieux cette discussion à vrai dire ! 

Bref, après une journée bien vide mais tout de même fatiguante, je pars pour onze heures de bus. 

(Et non je n'ai pas de photos des temples jaïns à montrer, mais il faut imaginer pleins de femmes à gros seins presque nues se tortillant dans des positions que même le yoga ne recommencerai pas sur les murs avec un bouddha qui n'est pas bouddha au milieu de la pièce)

samedi 13 février 2016

Un safari à dos de chameau

La spécialité locale est le safari  dos de chameau, donc je n'allais sûrement pas passer à côté de ça. 

Après quelques difficultés initiales pour l'organiser avec mon hôtel, je fini par être incrusté à un binôme d'une autre auberge pour partir à 14h direction le désert. 
Autant dire que le temps en jeep n'a pas besoin d'être long pour être perdu dans une longue étendue aride et plane recouverte de buissons. 
On y croise quelques maisons où vivent encore des chameliers, isolés du reste de la population, et de la pollution ambiante ailleurs : ici tout est propre ou presque, c'est un miracle. 

Après un premier détour pour un village déserté depuis bien longtemps rendu célèbre par Bollywood qui y tourne beaucoup de films, nous rejoignons nos chameaux. Mais bien sûr pourquoi le faire de façon classique, assis dans la jeep ? Nous optons pour la vision panoramique, assis sur le toit du véhicule. C'est bien plus aéré ! 
(Non ce n'est pas moi sur la photo, mais le chameau ne se prête pas vraiment au selfie !)

C'est donc bien éveillés que nous trouvons nous chameaux, qui ne sont pas de chameaux mais des dromadaires ! Mais vu que nous n'étiez pas très observateur nous ne l'avons compris que bien plus tard. 
Et nous sommes donc partis pour deux heures de chevauchée intense ! Intense en courbatures surtout, ces animaux n'étant pas répétés pour être confortable. Autant dire qu'on le sent après !
Mais la vu vaut le détour, les décors sont impressionnants, on y croise même quelques antilopes et dromadaires sauvages. 

Pour finir nous arrivons à de vrai dunes pour camper ! Moment de relaxation parfait, tout est calme (en dehors de notre groupe quelques peu bruyant je doit dire). Nous prenons donc le temps de nous promèner dans le sable, de chasser des lézards qui ne daigneront pas se montrer. 
Et après le coucher du soleil, feu de camp avec tout le service d'un hôtel : entretien du feu, préparation de la nourriture... Et même préparation du lit, bienvenu car il fait froid la nuit en cette saison !
Le temps étant bien évidemment dégagé, et n'ayant pas de tente, la situation est parfaite pour observer les étoiles. Ainsi que pour se faire réveiller par le lever du soleil !

Après un nouveau repas, nous repartons à dos de chameau pour une promèner avant de rentrer tôt en jeep à l'hôtel (d'autres groupes attendent). 

Au final une expérience très bien rodée, pour les touristes, mais tellement agréable comparé à la plupart des tours organisés ainsi d'habitude ! 

vendredi 12 février 2016

Jaisalmer

Pour bien commencer ma journée, je la débute au pas de course pour trouver mon bus. Le tuk tuk que l'on m'avait promis en bas de l'hôtel n'est pas là, et c'est le propriétaire de l'hôtel d'à côté qui m'emmène au bus. 
Après avoir poussé le véhicule pour démarrer, il me dépose à la station prévue, avec 35 minutes d'avance. Sauf qu'on ne veut pas de moi par ici visiblement. Il me fait donc ré-embarquer pour m'emmener à une sombre arrière cours d'où est en train de partir un bus... mon bus visiblement, très en avance. Peu importe, on me presse de m'asseoir, le nombre de place est limité !

Et après six heures de bus, de nombreux arrêts, et des positions variées relevant plus du yoga que du voyage en bus afin de ne pas prendre trop de place (parce que beaucoup de monde monte, peu descend...), j'arrive enfin à Jaisalmer !

Dernière ville dans le désert avant le pakistanais, ancienne citée marchande rendue riche par le commerce avec l'Occident, cette ville se constitue principalement d'une forteresse construite sur un relief sablonneux. La ville a ensuite grandi à ses pieds, mais pas trop vu l'aridité du désert environnant. 
La citadelle en tan que telle est peu impressionnante comparé à certaines autres du Rajastan, mais au vu du contexte géographique et climatique on ne peu qu'être impressionné. Les ruelles sont toutes réfléchies pour garder la fraîcheur, et la couleur sable des murs en fait une visite très agréable. 
S'ajoute à ces ruelles la découvertes fréquentes de petits temples Jaïns (la religion qui a inventé le karma pour faire très concis) et de superbes façades de bâtiment en grès taillé. 

Le palais en tan que tel, point le plus haut de la forteresse, est très bien taillé mais reste de taille humaine comparé à ses homologues du reste de la région. 

Reste que cette ville est très agréable, avec un aspect beaucoup plus paisible que les autres lieux touristiques. Les gens sont souriant, les vaches sont aussi nombreuses que les motos dans les rues (j'exagère à peine, il y en a vraiment énormément). J'ai même pu me faire offrir le thé par un ancien guide francophone sur sa terrasse ! 

Enfin après tout ça je suis épuisé et la journée de demain s'annonçant longue avec une promenade en chameau et une nuit dans le désert, je préfère me poser tôt !

jeudi 11 février 2016

Second jour à Jodhpur

Que faire dans une ville dont on a déjà visité la majorité des choses la veille ? 

Déjà s'occuper de la suite des événements : le train étant sur liste d'atteinte au vu du nombre de demandes, j'opte pour un trajet en bus pour Jasalmer.
Ensuite s'occuper de se trouver un couvre-chef pour compléter la couche épaisse de crème solaire. Chose pas forcément aisée dans un pays où tout le monde a des cheveux ou porte un turban... 
Et enfin manger un repas typiquement local :  un Mac Donald. Ça reste typique je vous assure, fallait voir la quantité de morceaux de piments dans mon burger ! 

Vu que la journée ne peut pas se finir là, j'en ai profité pour faire un tour du centre ville. Il y a peu à voir à vrai dire en dehors des nombreuses boutiques et de l'ambiance qui y règne. Je trouve tout de même le puit communal, notable par sa taille... et par sa sécheresse momentanée !

Et en dehors de tout ça, il y a les nombreuses rencontres avec des inconnus très curieux de rencontrer un blond barbu (le mystère persistant, est ce ma couleur naturelle !). Ce qui justifie de nombreux selfies avec tout ce petit monde. C'est décidé, maintenant je les ferai payer ! Ou au moins j'essayerai de ne pas avoir ma version floue ! 

Et il y a bien sûr les essais culinaires divers et variés, notamment le lassi à l'ananas qui est approuvé !

Enfin il ne faudrai pas trop m'épuiser, c'est les vacances, donc la fin de journée s'est passée à l'auberge !

mercredi 10 février 2016

Jodhpur !

La journée se commence par la fin d'un long voyage en train de nuit pour lequel il n'y a... rien à raconter. La seconde classe étant moins pleine, pas besoin de se battre pour une couchette, et les draps étaient fournis !

Bref, c'est bien reposé que j'arrive donc à Jodhpur, la ville bleue, au Rajasthan. 
Cette ville est connue pour deux principales choses : ses murs bleus dans la vieille ville, et son énorme fort taillé à flanc de montagne qui surplombe largement toute la ville. 

En toute logique, je commence par un rapide traversé de la ville vers le fort avant qu'il ne fasse trop chaud. J'en profite pour visiter la tour de l'horloge vieille de cent ans (guidé par un petit vieux ne parlant pas anglais mais voulant des photos !)

Bref, je continue et trouve sans guide et sans me perdre (ce qui relève de la prouesse de la journée) la route du fort. Suffit de lever les yeux et de rejoindre la falaise ! 

Après un petit détour par un restaurant dont la propriétaire insistait pour que je prenne le thé (et un bon pigeon en voyage ne peut pas tout le temps refuser...), me voilà donc à visiter l'énorme forteresse rouge, ancienne demeure des rois locaux pendant des siècles. 
Des gens très sympa ces maharajas, qui aimaient bien faire la guerre et voulaient que tout les femmes du harem brûlent avec eux quand ils mourraient. Mais aussi des gens ayant du goût niveau architecture et en art de la guerre. 
On peut difficilement dire que ce n'est pas beau, avec les murs finement ciselés pour aérer et des objets d'art très bien conservés.  Ni dire que ce n'est pas imprenable, l'histoire en a montré la preuve (et pourtant les attaques étaient à dos d'éléphant en ce temps !). 

Je continue par la suite dans les zones désertiques en hauteur pour rejoindre un petit palais funéraire de marbre blanc, dans un style assumé très Taj Mahal. Très sympathique et avec une ombre bienvenue. 
Parce que dans l'histoire, il est 14h00, en plein soleil et j'ai oublié ma crème solaire...

Je fini par rejoindre le centre ville pour faire un tour de marché. La vendeuse d'épice essai de me convaincre d'acheter différents mélanges pour booster mes capacités : tout contre mes rhumatismes, pour booster mon intelligence ou ma sexualité... Je fini par craquer (je suis en mode pigeon je vous dis !)

Bref, après tout ça, ma journée pourrait être finie mais non : une fête foraine a lieu entasse de mon hôtel ! 
Et si vous voulez vaincre votre peur de la mort, montez dans une grande roue en Inde : elle tourne tellement vite que j'en était malade de la regarder. 

Heureusement il n'y a pas que des manèges ! C'est aussi et surtout une grande fête avec musique traditionnelle, danses, nourriture et nombreux stands de textile et d'alimentaire. 
Et ce sont ces derniers qui ont été le plus intéressé par moi : pas moins de trois vendeurs ont été fort interpelé par mes cheveux et m'ont proposé divers traitement. Il faut dire qu'ils ont tendance à être plutôt chevelus dans le coin et que mon front est plus écarlate qu'autre chose ce soir, d'où leur inquiétude pour moi je suppose !
Ainsi un mélange savant d'herbes et de racines vendue une somme tout à fait exorbitante me ferai pousser les poils, mais pas que les cheveux. Un autre insiste pour ses bonbons qui eux aussi m'aideront à les faire pousser. En bon client je goûte à tout les étalages sans acheter. Je ne pense pas qu'ils y croyaient vraiment de toute façon ! Enfin je fini quand même par céder pour des sucreries aux parfums exotiques je doit l'admettre.
Donc l'annonce est ouverte, si quelqu'un a des troubles sexuels, des cheveux qui tombe ou juste envi de manger des racines, je prend les commandes !


mardi 9 février 2016

De retour en Inde !

Après un an d'absence à la demande insistante de la population indienne, me voici de retour à Delhi !

Je tiens déjà à souligner mon arrivé magnifiquement orchestrée comparée à l'année dernière. Aucune arnaque, aucun surcoût pour le transfert depuis l'aéroport ! J'ai juste eu de la chance de trouver le bon guichet de taxi pré payés parmis les multiples qui me faisaient de l'œil ! On note quand même que le monsieur du guichet n'avait pas la monnaie et du coup s'est offert lui même un pourboire sans me le dire, je devais avoir l'être trop fatigué pour résister (et il avait raison). 

Bref, après cette prouesse et une nuit de repos bien méritée (l'avion c'est tellement fatiguant !), me voilà bien décidé à profiter de mes acquis de l'année précédente pour gagner du temps. Je réussis donc à réserver à une vitesse record un billet de train de nuit pour le soir même direction Jodhpur. En première classe, parce que vraiment trop épuisé pour mal dormir. 

Après cette obligation remplie, je pars en vadrouille dans le New Delhi. 
Découverte de la India Gate, équivalent indien de notre Arc de Triomphe (mais non ce n'est pas un plagiat, même pas la flamme à son pied pour rappeler les morts de la première guerre mondiale). 

Ensuite découverte de vieilles pierres : le Purana Quila, ancienne cité forte dont les restes sont toujours impressionnants ! 

Après tout ça, fin de journée en direction du palais du président, façon Maison Blanche (mais vous n'aurez pas de photo, j'étais trop loin et l'air trop enfumé !). 

Bref, le trajet en s'annonce est un bon moment relaxant après tout ça !